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© Le Jour : Propos Recueillis Par C.I.M     mardi 28 juin 2016 10:45     2101

Le président de la Fédération camerounaise de Bodybuilding et Fitness fait le point de son élection à la tête de la Confédération africaine.  

Vous avez été porté à la tête de la Confédération africaine de bodybuilding et fitness lors du dernier congrès mondial à Vérone en Italie. Comment s’est déroulée cette élection ?
Mon élection a été favorisée par le projet de société que j’ai présenté devant les responsables de plusieurs fédérations. Mon projet était relatif au développement de la discipline dans les pays sub-sahariens ainsi que la promotion et à la vulgarisation de ce sport avec le financement des firmes et des laboratoires génétiques. J’ai dû convaincre toutes ses nations, bien aidé par mon côté polyglotte qui m’a permis d’avoir l’attention de toute la salle. 

Quel est votre feuille de route immédiate après votre élection ?
Nous commencerons par le choix du siège de la Confédération. Je vais me mettre en accord avec les Etats. Nous avons déjà eu des accords avec Ndjamena au Tchad et Bata en Guinée équatoriale. Nous arrêterons sur la bonne proposition pour ce sport soit bien nantis. Je vais travailler pour la remise à niveau du Cameroun à l’élite du bodybuilding. Nous sommes en train de batailler pour que les prochains Championnats du monde de la discipline se déroulent chez nous.

Le Cameroun est désormais assis sur la table des grands. Nous avons la possibilité de développer cette discipline. Nous avons de la matière  et des ressources. Le football ne fait plus rêvé ; il est temps de s’appuyer sur d’autres et nous sommes le candidat adéquat pour faire vibrer à nouveau les Camerounais.

Garderez-vous un oeil attentif sur ce qui se fait sur le plan national ?
Le niveau national c’est la base. Lorsque la fondation d’une maison est bien solide, tout ce qu’on fera par la suite marchera bien. Sur le  plan local, je construirais de fondations hyper solides qui profiteront jusqu’aux générations futures. J’ai été élu à la tête de la Confédération africaine et aussi 3ème vice-président de la Fédération mondiale, pour développer la discipline en Afrique et au Cameroun en particulier. Le bodybuilding est un sport qui se veut émergent, intègre et de brassage ethnique. 

Je lance un appel au ministre des Sports et de l’éducation Physique. Il a toujours oeuvré dans le développement de tous les sports pour que chaque discipline ait des lendemains meilleurs au Cameroun. Des réalisations qui rejoignent la politique du président de la République pour qui, il n’y a pas de sports majeurs, ni mineurs ou réservés. C’est le moment de mettre en application ce crédo afin que tous les sports soient priorisés.