HEKOK

© Source : The Spark     jeudi 14 juillet 2016 11:48     1227

Réalisé dans le cadre d’un partenariat entre Camtel, Huawei et la Dgsn, le système de surveillance urbaine intelligente, dirigé par les forces de police camerounaises officiellement lancé en août 2014 suit son bonhomme de chemin.

Dans les artères de la ville de Yaoundé, tout comme dans celles des autres villes pilotes du projet que sont Douala, Garoua-Boulaï, Kyé-Ossi, Waza, Kousseri, certains points stratégiques, jadis célèbres pour leur dangerosité ont tendance à perdre leur réputations. C’est le cas de la poste centrale, et du rond-point éducation placé depuis deux ans sous l’oeil des caméras de la police camerounaise. 

Les interminables bouchons à travers les grandes villes, sont eux aussi régulés par ce système intelligent composé de 70 caméras filaires, 48 caméras portatives, 20 caméras sans fils, 05 postes émetteurs-récepteurs et 10 autres postes, répartis à travers les 06 villes qui abritent le projet pilote. 02 blocs complètent ce tableau, il s’agit d’un serveur, qui peut garder des images pendant près de 90 jours et un bloc énergie, stockant à hauteur de 48h, l’énergie qui alimente le dispositif. 

Les caméras sont fixées sur des lampadaires solaires qui permettent un fonctionnement continu grâce à la combinaison entre énergies électrique et solaire. Les images prises par les caméras sont enregistrées et retransmisses à travers des écrans disposés dans une salle de contrôle à la DGSN. Dans un souci de sécurisation, les lieux exacts d’installations desdites caméras ne peuvent être dévoilés. 

Le système de surveillance intelligent est un outil de sécurité qui a fait ses preuves dans les grands pays développés, notamment en France, en Chine et aux Etats Unis. De manière générale, il permet de lutter efficacement contre les agressions, les coups de vol à l’arraché en plein jour, et les accidents de circulation qui bloquent inutilement les routes. 

La délinquance juvénile, les nouvelles formes de délinquances, les délits de fuite et les nombreuses menaces font eux aussi l’objet des surveillances numériques. A travers l’installation de ce dispositif, la police camerounaise veut ainsi améliorer ses capacités pour une protection plus efficace des populations. Parlant justement de ce dispositif, le Délégué générale de la Sureté nationale, Martin Mbarga Nguelé, a eu ces mots : « nous ne souhaitons pas surveiller les populations, mais nous veillons sur elles.»