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© Le Jour : Elsa Kane     mardi 23 août 2016 00:45     2043

Le top 10 des villes où il n’est pas bon de vivre.

Le classement rendu public par les médias internationaux est une réalisation de l’Economist intelligence unit (Eui). C’est une entreprise internationale indépendante appartenant au groupe britannique « The Economist group ». l’Eiu est spécialisée dans les recherches et les analyses économiques. Elle fournit des analyses mondiales aux pays et aux industries. 

Dans le cas présent, il question d’une étude sur les «Ten least-liveable cities in the world ». Littéralement les 10 villes où il ne fait pas bon de vivre dans le monde. Douala, la capitale économique figure à la neuvième place du classement devant Kiev, capitale d’Ukraine. Le premier rang est occupé par Damas, capitale de la Syrie déchirée depuis plus de deux ans par une sanglante guerre civile sous fond de terrorisme. 

Aux mains des milices, Tripoli occupe le second rang. L’Afrique se taille d’ailleurs « la part du lion » avec 5 villes représentées. Lagos (Nigéria), Alger (Algérie) et Harare (Zimbabwe) occupent respectivement le troisième, le sixième et le huitième rang. Pour réaliser son étude, l’Economist intelligence unit s’est basé sur des facteurs tels que : la stabilité politique (insurrection populaire), le niveau de sécurité (terrorisme, prise d’otage, tuerie de policiers, etc), l’accès aux soins de santé, la qualité de l’éducation, la culture et  l’environnement. 

Les études de l’Eiu semblent jouir d’une bonne crédibilité puisque dès publication, le rapport a été abondamment relayé par les grands médias anglo-saxons comme The Economist, Business Insider Australia, et la chaîne américaine CNN. « Il y a probablement des villes plus dangereuses comme Kabul en Afghanistan, ou Bagdad en Irak. Mais le classement s’intéressent aux villes où les gens pourraient vouloir vivre ou visiter », a indiqué l’Eui à Business inside Australia